Et si on nous avait menti…
«Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, des hommes noirs, il y aura des hommes grands, des hommes petits. Il y aura des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux, mais ça ne sera pas facile. Et il a ajouté : il y en aura qui seront noirs, petits et moches, et pour eux, ce sera très dur.» Michel était Blanc, petit et beau. Son talent, sa générosité et sa liberté de dire nous manquent. Son profond humanisme, son intelligence du jeu, à l’instar de l’autre Michel, lui permettaient de faire de l’humour sur tout, sur tous, sans craindre les commentaires négationnistes d’une poignée d’idéologues. Dans «Et si on nous avait menti…», présenté au Théâtre des Ursulines, Nicolas Sansier livre une réécriture de «Pinocchio» inscrite dans notre époque, un huis clos où les enfants rencontrent le monde via leurs écrans, préférant la protection de leur chambre à un extérieur angoissant. Et si nos mômes, l’avenir de notre humanité, devenaient enfin notre priorité, plutôt que les affamer et les bombarder ?
En novembre, Pupazzi leur fait la part belle avec tout l’éventail de la marionnette. Voisinages part à la rencontre de tous les publics. L’économie sociale et solidaire explore demain. Maxime Sorel donne son souffle pour la Mayenne. Coup d’Chœur invite à panser la planète. Promesse poursuit une recherche sur les trajets d’émancipation. Jacques Faucon vit une histoire vraie. Corridor rappelle ce qui se fait de mieux en matière de rock indépendant. Black Bones mélange musique live, créations à l’esthétique rétrogaming et décor en lumière noire. Serena retrace l’histoire de la génération Y. Le Quatuor Voce invite Anouchka et Katharina Hack. Les nuits de l’orientation découvrent les métiers. Olivia Ruiz réplique. La Compagnie Oh ! nous réenchante. Les agricultrices sont des héroïnes. Laurie Peret est quelque part. La Big Bubble Boum brille de mille feux. Les AAA53 encaissent. Belem Julien et Matthieu Schmitt sont à la lisière du trait. Une exposition sur les intelligences est géniale. Laval Image fête ses 60 ans. Christian Bozon et Bénédicte Beaune voyagent chez encre&argile. Laval s’illumine.
L’essentiel n’est pas de sortir mais de bien sortir.