La culture sur la sellette !
En augmentation de 30% depuis 2017 (augmentation destinée à absorber les frais d’entretien et les cachets en tous genres), le budget de la culture est plus que jamais insuffisant et ses missions remises en question, au même titre que ses politiques d’éducation populaire (décentralisation et ruralité, milieux scolaires…). L’enjeu n’est pas moindre : la suppression de lieux et événements culturels. Son poids économique direct s’établit à près de 50 milliards d’euros, avec des retombées évaluées à près du double (tourisme, emploi, vitalité des territoires, rayonnement international…). Les niches fiscales, dont certaines ne bénéficient selon la Cour des comptes qu’à une centaine de «contribuables», coûtent à l’État plus de 80 milliards, dont une partie non négligeable «volatilisée» au sein de crédits impôts et d’exonérations diverses. Préférerez-vous demain un événement familial, abordable voire gratuit et accessible à tous ou supporter les tarifs dynamiques des producteurs ? Réponse peut-être lors de la soirée de soutien aux Entrelacés et pendant les multiples festivals du département.
En mai, la culture demeure accessible à toutes et tous. Les randonneurs respectent la nature. Richard III vous offre une relecture singulière de son œuvre, entre bunraku et chorégraphie. Smaïn est gourmand. Les bénévoles de Blizz’art sont aux manettes. Les 3 éléphants font leur dernière danse place de Hercé. Robert n’a plus de paillettes. L’Allemagne est à l’honneur. Les Underdogs sont par terre. Lavalatina célèbre l’Amérique latine et les Caraïbes. Les ateliers jazz admirent le corail. La main de l’homme suspend les heures. Personne n’est ensemble sauf moi. Rendez-vous au parc. La finale du tremplin VandB Fest’ accompagne l’émergence. Les générations s’unissent par les deux bouts de ficelles. Les Épouvantails n’effarouchent pas et attirent. La saison guinéenne clôture en fête et musique. AAA53 se la joue collectif. La physique entre en piste.
L’essentiel n’est pas de sortir mais de bien sortir.