Repérée par Grand Corps Malade, Amel Bent et Benjamin Biolay dont elle a fait les premières parties, la jeune slameuse bisontine Chloé M. sort du registre habituel du genre. Ses mots parlent des troubles de l’intime, bousculent, font jaillir des émotions, brisent l’indifférence. À contre-courant des codes de la culture urbaine, elle explore l’univers des ressentis, met ses maux en mots, mais dit aussi l’envie de vivre et d’aller de l’avant. Chloé M. ouvrira cette scène ouverte de slam et poésie. Les règles sont simples : un texte, dont on est l’auteur, sans musique, sans artifice, pour un maximum de trois minutes pour le plaisir du partage.