K.Ash se nourrit des influences diverses de son auteur allant de l’électro minimaliste au rap, en passant par la chanson française. Mélange de textures «low-fi», de nappes harmonieuses et de rythmiques électroniques, sa musique brouille les pistes, mélange les genres et assombrit les imaginaires avant de laisser passer une lueur d’espoir.
Garçon manqué d’Edda Gabler et de Jean-Pierre Mirouze devenue fille de joies tragiques par la force des choses, Edda Bel Abysse est née d’une berceuse chantée trop près du mur qui se crève en son set sur un dancing à texte. Chansons sur synthé, cantates de quotidiens fardées de beats électroniques ; c’est de la synth-pop récréative, à savoir, couplets, refrains, claviers, prods maisons, un ordinateur, des compositions en français (surtout), des reprises de divas arabes (un peu), et cette femme, là, en tabliers blancs, qui se bouge toute seule sur le karaoké de son existence...